L'inquiétude : avons-nous le choix ? Comme l'a dit Montaigne, "celui qui craint de souffrir souffre déjà de ses craintes". Nous payons un lourd tribut à l'inquiétude, physiquement, mentalement et émotionnellement ; pourtant, les recherches indiquent que l'inquiétude nous affecte presque tous d'une manière ou d'une autre. De quoi s'agit-il donc ? De son sens originel d'"étrangler", le stress a évolué au fil des siècles jusqu'à notre définition contemporaine de "détresse ou agitation psychologique, conduisant à l'inquiétude, généralement en raison de quelque chose d'imminent ou d'attendu".

Comprenons-le

Il s'agit de s'attarder en permanence sur les conséquences et les résultats possibles de mauvais événements passés ou futurs, et de les évaluer. Est-ce une bonne chose à faire ? En règle générale, si le stress ne nous mène nulle part, c'est que nous nous inquiétons trop. Le stress peut avoir de nombreux effets négatifs. Si nous nous inquiétons en permanence, notre vie est incertaine. L'inquiétude détruit notre tranquillité d'esprit, car des pensées et des images désagréables s'immiscent constamment dans notre esprit, ce qui nuit à notre capacité à nous concentrer et à penser clairement.

Elles contribuent au doute et à l'indécision, nous laissant paralysés et incapables d'agir. Les pensées inquiètes créent des tensions dans le corps. Elles affectent notre capacité à manœuvrer. Les problèmes physiques associés à l'inquiétude comprennent les maux de tête, les troubles digestifs, l'augmentation de la tension artérielle, les maladies et l'asthme. Une inquiétude extrême peut entraîner des crises de panique.

Système immunitaire

Il réduit l'efficacité de notre système immunitaire et nous fait paraître plus vieux ! Alors pourquoi le faisons-nous ? Notre esprit est un instrument extraordinaire, capable de tirer parti de ce que nous avons appris par l'expérience et d'imaginer ce qui pourrait se produire à l'avenir pour nous aider à déterminer ce qu'il convient de faire. L'inquiétude a été décrite comme une créativité déréglée. L'inquiétude étant une sorte de stimulation mentale, elle peut devenir une habitude et une dépendance. Une fois que nous avons compris que le stress est une réaction habituelle, nous pouvons la modifier.

La première étape pour briser la routine du stress est donc la prise de conscience. Le fait de remarquer l'impact de l'inquiétude sur notre corps nous aide à en reconnaître les causes et à identifier nos angoisses. Il est alors possible de remettre consciemment en question ces pensées inquiétantes et de changer d'état d'esprit. Quelle que soit notre volonté, nous ne pourrons jamais tout contrôler. Demandez-vous donc si vous pouvez faire quelque chose à propos de ce qui vous inquiète. Si vous le pouvez, faites-le. Si vous ne le pouvez pas, acceptez le fait que vous inquiéter ne vous aidera pas du tout.

Action positive

Toute action positive est une meilleure utilisation de notre énergie, et seule l'action physique peut nous détourner de notre stress. Faire un petit pas vers la résolution d'un problème peut nous faire réaliser qu'il n'est pas si important après tout et nous aider à briser le cycle de l'indécision, nous aidant ainsi à nous sentir plus en contrôle. Gardez le stress à l'esprit et donnez-vous la permission de vous amuser.

Le rire renforce nos cellules immunitaires et libère des endorphines dans notre esprit, ce qui nous permet d'utiliser notre imagination de manière plus créative. Il n'y a pas de certitude dans la vie car nous ne pouvons pas prédire l'avenir. Par conséquent, l'inquiétude sera toujours présente. Mais perdre du temps et de l'énergie à cause du stress signifie que nous ne vivons qu'à moitié. Choisissons donc de stresser moins et de vivre plus longtemps.